
vendredi 31 juillet 2009
mardi 21 juillet 2009
mercredi 15 juillet 2009
79
Quand je respire, que je suis une respirante, je ne sais plus très bien à quoi écrire me sert.
Des milliers de mots se cognent entre mes os, l'air qui entre les dilue ensemble dans une grande joie pleine de vent, de hochements d'arbres, de lumières et leurs coucous - à moins que ce ne soit les hirondelles qui coupent le ciel du campus de l'Université américaine.
Je regarde certains vivre de leur colère, comme d'un salaire.
Et je ne tiens plus à être payée, moi.
Des milliers de mots se cognent entre mes os, l'air qui entre les dilue ensemble dans une grande joie pleine de vent, de hochements d'arbres, de lumières et leurs coucous - à moins que ce ne soit les hirondelles qui coupent le ciel du campus de l'Université américaine.
Je regarde certains vivre de leur colère, comme d'un salaire.
Et je ne tiens plus à être payée, moi.
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