Je m’accroche au bois de ma planchette. La roue de gauche grince, ils ont refusé de me soulager de ce bruit atroce. Mes jointures me font mal, je roule, allongée, dans des couloirs aux plafonds qui rasent sans cesse ma tête bossue.
Enfant, je me cachais sous les tables basses comme autant de boîtes à rêves.
M’y voilà maintenant, attrapée par le cou comme un chaton et déposée sur cette planche. Puisque je n’en réchapperai pas.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire